Publié le 25 avr 2024
Temps de lecture : 3 min
Projets
Publié le 25 avr 2024
Temps de lecture : 3 min
Plus que l’ouverture d’une nouvelle résidence Ovelia, la livraison des Arches de la Montat à Saint-Etienne (42), réalisée par VINCI Immobilier, illustre comment le métier de promoteur s’inscrit dans un temps long et constitue un cas d’école de la transformation de bureaux en logements.
Les informations clés
Coup d’œil dans le rétroviseur : en 2019, les derniers travaux de l’îlot Poste Weiss, situé en face de la gare TGV, marquent le renouveau de Châteaucreux, un quartier stéphanois aux usages désormais multiples, entre bureaux, logements et hôtels au design léché. Le projet – qui sera salué par le Prix de la mixité urbaine aux Pyramides d’Argent l’année suivante – représentait alors une pierre à l’édifice d’une zone où la dynamique de (re)construction se poursuit. VINCI Immobilier y a en effet livré en début d’année une nouvelle résidence seniors Ovelia et réalisera un immeuble comprenant 12 logements sociaux.
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En une quinzaine d’année, Châteaucreux a métamorphosé son ancienne ZAC (jadis occupée par le siège de Casino) en un quartier prisé. Au cœur de cette transformation, l’expertise des équipes VINCI Immobilier de Clermont-Ferrand qui ont fait du recyclage urbain leur spécificité. « Ce qui a été nécessaire pour relever le défi ? Une connaissance très fine des acteurs locaux, comme la Sham (Société hospitalière d’assurances mutuelles), l’investisseur, qui porte un intérêt très marqué pour le territoire et pour l’aspect sociétal de la marque Ovelia, devenue société à mission, précise Jérôme Arnaud, directeur territorial Auvergne chez VINCI Immobilier. Cela demande de l’adaptation à chaque étape, mais c’est bien de cette manière que nous pouvons réussir, aujourd’hui et demain, à accompagner un quartier ou une ville en mutation. »
Ce savoir-faire se traduit notamment à travers une préparation minutieuse en amont des projets visant à appréhender tous les aspects de la vie urbaine. Cette approche a permis de proposer des solutions pertinentes et satisfaisantes, tant pour les habitants locaux que pour les autorités municipales et les riverains. Cette démarche s’inscrivait dans la continuité de la réflexion menée par les architectes, qui ont étudié le paysage urbain avant de concevoir leurs plans. Le résultat ? Un projet qui a pris en compte chaque détail, des trottoirs aux toits, qui offre des perspectives agréables depuis l’intérieur des bâtiments, tout en préservant l’harmonie du paysage urbain. Ce projet a su convaincre un large éventail d’acteurs, des représentants de l’État à l’architecte en chef des bâtiments de France, en passant par la municipalité et l’aménageur. Sur le fond comme sur la forme, les Arches de la Montat (122 logements du studio au 3 pièces, sur 9 000 m2) et l’immeuble adjacent n’ont fait l’objet d’aucun recours.