Publié le 01 fév 2023
Temps de lecture : 3 min
Projets
Publié le 01 fév 2023
Temps de lecture : 3 min
Dans le cœur historique de Dijon, la première résidence seniors Ovelia de Bourgogne Franche-Comté a ouvert au sein du Courtille Sainte-Marthe. Achevée en décembre dernier par VINCI Immobilier après deux ans de réhabilitation-construction, l’ensemble abrite désormais 95 logements allant du T1 au T3.
Située en plein centre-ville, au 56 rue de la Préfecture, et réalisée en co-promotion par Edifipierre et VINCI Immobilier, la nouvelle résidence services seniors Le Courtille-Sainte-Marthe(1) s’inscrit dans un lieu chargé d’histoire, bien connu des Dijonnais. Les 4000 mètres carrés de cet endroit emblématique accueillaient en effet jusqu’ici une clinique où bien des habitants de la cité des ducs sont venus au monde… Y compris deux des actuelles salariées de la résidence !
Lire aussi :
Créée au début du XXe siècle et fermée en 2017, la clinique Sainte-Marthe était elle-même le fruit d’une opération de réhabilitation, puisqu’elle succéda en 1910 à un couvent fondé au XVIIe siècle par la Bourguignonne Jeanne de Chantal et le Savoyard François de Sales. Cet écrin de sérénité accueille aujourd’hui 95 logements seniors, avec tout le confort et les services attendus : salons, bibliothèque, restaurant, salle de sport, espace informatique, laverie… Idéalement située dans le faubourg Sainte-Marthe, à la croisée d’un habitat dynamique et diversifié, la résidence jouit de toutes les commodités d’un centre-ville préservé.
« Avec Le Courtille Sainte-Marthe, on sort du cadre des projets habituels, témoigne Gilles Toulon, le directeur de programmes de VINCI Immobilier en charge du projet. Cette opération ambitieuse de réhabilitation et de construction a été très stimulante intellectuellement. En effet, nous devions redonner pleinement vie à un lieu symbolique, sans pour autant bouleverser le quartier. Pour respecter cette délicate ligne de crête, nous avons été obligés de nous questionner, d’affiner nos savoir-faire et de mobiliser l’expertise de tous nos corps de métier. » L’opération globale, qui compte au total 209 nouveaux logements(2), a nécessité à la fois des travaux de déconstruction et de réhabilitation. Et cela, en plein centre-ville, dans un secteur sauvegardé qui se devait de bénéficier d’un traitement d’excellence. « Les contraintes d’accès par exemple, étaient nombreuses. Grâce à un travail ambitieux de concertation avec la municipalité, les riverains et les entreprises locales, nous avons pu établir un plan de circulation qui respecte à la fois le rythme de chacun et toutes les singularités d’un lieu chargé d’histoire », poursuit le maître d’œuvre.
Afin de limiter au maximum les nuisances pour les riverains pendant les deux ans qu’a duré ce chantier ambitieux, des techniques de « grignotage » et de « phasage » ont été mobilisées afin d’éviter les frictions et de réduire les suspensions de poussière. « Pendant la phase de destruction, nous avons choisi de découper plutôt que de broyer », précise Gilles Toulon. La réhabilitation du cloître, des toitures et des escaliers monumentaux, a été pensée comme une série d’opérations d’allégement. Le site a ainsi été libéré des multiples locaux techniques, des annexes et des garages autrefois dédiés au fonctionnement de la clinique.
L’ancienne bâtisse, devenue vétuste avec le temps, est désormais un lieu élégant et épuré qui s’inscrit dans l’histoire d’un site habité dès l’époque gallo-romaine. Comme l’ont dévoilé les fouilles archéologiques qui ont mis à jour une cité antique et un « castrum » médiéval(3) dont les nombreux vestiges sont aujourd’hui abrités dans le musée archéologique dijonnais. Un environnement idéal, en somme, pour profiter d’une retraite heureuse et sereine, dans un lieu d’exception qui allie histoire, convivialité et bien-être !
(1) Du latin cohortile, « jardin champêtre, enclos attenant à une maison »
(2) Le faubourg Sainte-Marthe compte, en plus de la résidence services seniors, des studios étudiants et des logements en accession à la propriété
(3) place fortifiée