Publié le 11 jan 2023
Temps de lecture : 3 min
Projets
Publié le 11 jan 2023
Temps de lecture : 3 min
En plein cœur du nouvel écoquartier de la Cartoucherie, à Toulouse, le programme Live in Osmose propose une qualité de vie à la hauteur des enjeux environnementaux et sociétaux de la ville.
À moins de quatre kilomètres en voiture du centre-ville et à deux pas des berges de la Garonne, le nouvel écoquartier La Cartoucherie s’annonce comme l’une des nouvelles centralités de Toulouse. Un lieu où qualité de vie rimera avec mixité des usages et vivre-ensemble. Avec une population en croissance continue, la ville de Toulouse trouve des solutions pour sortir de l’étalement urbain qui caractérisait jusque-là son développement.
La Cartoucherie, site industriel en pleine reconversion
Très souvent, les écoquartiers sortis de terre ces deux dernières décennies ont été implantés exnihilo, en périphérie de ville près des zones commerciales, en lieu et place de champs cultivés. Si la qualité du bâti était au rendez-vous, et avec elle un confort thermique toujours recherché, on constate que la qualité de vie y est parfois en deçà des promesses initiales car les logements seuls ne font pas la ville. À l’inverse, la reconversion de sites industriels situés à proximité des centres-villes compte parmi les nouvelles opportunités de densifier la ville, et surtout d’anticiper la fin de l’artificialisation des sols prévue en 2050. Le programme Live in Osmose (107 logements et 700 mètres carrés de commerces), une co-promotion de VINCI Immobilier et Matea Promotion, s’inscrit dans cette tendance puisqu’elle se trouve sur une friche urbaine de 33 hectares qui appartenait au groupe d’armement GIAT Industries. « L’opération comprend deux bâtiments dont l’emprise foncière n’est pas contiguë. L’un fait face au Zénith et l’autre aux halles en cours d’aménagement », décrit Virginie Maridet, responsable de programme chez VINCI Immobilier. « Nous avons choisi de travailler avec deux agences d’architecture, Erik Giudice Architects pour le bâtiment A et SYN Architectures pour le B. Si les deux constructions présentent une architecture similaire, elles portent cependant chacune la signature de son concepteur », complète-t-elle.
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Un projet pleinement connecté à son environnement
Le projet Live in Osmose s’insère parfaitement dans le tissu urbain du nouvel écoquartier tout en étant très bien connecté au centre-ville de Toulouse. Un groupe scolaire est accessible en trois minutes à pied, le tramway en quatre, tout comme le jardin du Barry, et le centre-ville de Toulouse se trouve à seulement six minutes. « Au cœur du renouveau de la Cartoucherie, les halles aménagées dans d’anciens ateliers vont accueillir des espaces de restauration, de coworking et des commerces. Elles vont devenir un lieu de convivialité, central au quartier », détaille Virginie Maridet. Et par extension, à la ville : « Cet écoquartier va se transformer en l’un des lieux de vie importants de Toulouse. » Pour accompagner ce développement, les déplacements doux y seront privilégiés. Tout sera accessible à pied, à vélo ou en transports en commun. Les véhicules pourront stationner dans des parkings silos situés en périphérie du quartier. En effet, « nous avons limité les stationnements des voitures au sein des bâtiments et des locaux pour vélos occuperont une partie des rez-de-chaussée », souligne Virginie Maridet.
La qualité de vie… en plein air
Par sa compacité, le recours à des matériaux durables, des logements traversants ou à double orientation ou encore le respect de la charte « chantier propre », ce programme est certifié Haute qualité environnementale (HQE®). En outre, il est l’un des premiers projets à avoir reçu le label E3-C1 de Toulouse-Métropole, un niveau de performance énergétique très élevé, « grâce à une alimentation par le réseau de chauffage urbain qui dessert l’ensemble de l’écoquartier », explique Virginie Maridet.
Au-delà d’une conception durable des bâtiments, du pied des immeubles aux toits-terrasses, « il y a une part importante de végétalisation sur ce projet. Des espaces verts sont préservés et des jardins partagés ont été créés. » Une part généreuse puisqu’elle représente 30 % de la parcelle, soit 900 mètres carrés de pleine terre. L’immeuble en R+10 est rythmé par des terrasses pour les étages supérieurs et des loggias pour les niveaux intermédiaires. Chaque appartement possède un espace extérieur et de nombreuses baies vitrées permettant de brouiller les limites « dedans-dehors ».
La ville de demain a besoin de nouvelles constructions de qualité qui répondent aux enjeux de l’écologie environnementale, jamais très loin de l’écologie sociale, mais également aux attentes de convivialité, de mixité et de bien-vivre.