La réhabilitation au secours des joyaux patrimoniaux

VINCI Immobilier intensifie ses efforts dans la réhabilitation lourde. Cette démarche répond aux attentes des territoires tout en consolidant son engagement envers le ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et le recyclage urbain, désormais au cœur de son identité. Sa stratégie repose sur une approche concertée, capitalisant sur le partage d’expertise et les synergies entre ses équipes dédiées à l’immobilier résidentiel et tertiaire. 

Les informations clés


• VINCI Immobilier intensifie ses efforts dans la réhabilitation lourde, en phase avec les objectifs du ZAN et du recyclage urbain.
• Des réalisations de très grande ampleur, comme le Campus Maxwell, illustrent son expertise. Le groupe valorise le patrimoine tout en intégrant des solutions durables.

Transformer sans détruire, créer de la valeur pour tous sans artificialiser, la réhabilitation consiste à dessiner un nouveau projet sur un bâtiment existant sans le démolir. Derrière la simplicité apparente du concept de réhabilitation se cachent des défis multiples. La première étape consiste à identifier les bâtiments susceptibles d’être transformés. En outre, le cadre juridique et fiscal constitue une autre couche de complexité. Si des dispositifs comme les lois Malraux ou Denormandie offrent des incitations fiscales attractives, leur mise en œuvre requiert une expertise fine, parfois difficile à mobiliser. Enfin, la réussite d’une réhabilitation repose sur une coordination étroite entre des acteurs variés – développeurs, architectes, urbanistes – une transversalité encore insuffisamment institutionnalisée. Pour surmonter ces obstacles, VINCI Immobilier adopte une stratégie fondée sur la montée en compétences de toutes ses équipes sur les projets de réhabilitation en s’appuyant sur une expertise développée de longue date par le département immobilier d’entreprise. 

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Synergie et savoir-faire : les clés du succès 

« La réhabilitation nécessite une analyse pointue de l’existant, pour appréhender ses risques et contraintes associées, qui peuvent être lourds de conséquences sur la programmation envisagée. On regarde toujours différentes alternatives afin de trouver la meilleure seconde vie à envisager pour le bâtiment. », affirment de concert Aurélia Simon et Francis Le Pichon, directeurs au pôle IE de VINCI Immobilier.  Dans ce domaine, VINCI Immobilier s’est déjà distingué par des projets emblématiques. Parmi eux, la réhabilitation du Campus Maxwell à Saint-Denis pour abriter les futurs locaux du ministère de l’intérieur, ou encore la métamorphose d’un ancien hangar à ballon dirigeables en lieu culturel, le Hangar Y à Meudon. Fort de ces réussites, le groupe ambitionne de renforcer sa compétitivité sur un marché prometteur, susceptible de représenter entre 20 et 30 % de son chiffre d’affaires d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif, VINCI Immobilier repense son organisation. Désormais, les collaborateurs sont réunis au sein d’équipes projet mixtes et transversaux, dédiées à l’étude et au montage des projets de réhabilitation. 

Tisser des liens, composer avec l’existant 

Autre défi à relever pour mener à bien des opérations aussi particulières que les réhabilitations lourdes : le maintien de relations étroites avec certains acteurs clés. C’est dans cette optique qu’en interne, un réseau de développeurs a été mis en place. Objectif ?  Compléter le maillage territorial du groupe et tisser des liens avec un large panels de brokers et de grands comptes.  Par ailleurs, les équipes VINCI Immobilier sont en mesure d’accompagner les grands propriétaires immobiliers à avoir une vision d’ensemble de son parc immobilier, et non plus parcelle par parcelle. Elles apportent leur expertise pour identifier les meilleures opportunités de réhabilitation, voire de recyclage urbain. Cette vision globale facilite la création de valeur pour les propriétaires. 

À Metz, l’immeuble centenaire de Saint-Thiebaut, laissé vacant, accueillera dès 2026, après une réhabilitation patrimoniale minutieuse, 35 logements haut de gamme. Les travaux comprennent la restauration des façades, le remplacement des menuiseries, et la conservation d’éléments remarquables comme les moulures et les vitraux. Ce projet met également en avant une démarche durable avec le raccordement au réseau de chaleur urbain de Metz, alimenté à 70 % par des énergies renouvelables. Simon Hoeltgen, directeur de développement chez VINCI Immobilier, souligne l’expertise de la région Grand Est Bourgogne en matière de réhabilitation, un véritable laboratoire pour ce type de projets : « Certes, on est une terre de friches en tout genre – industrielles, universitaires, hospitalières, militaires – mais je crois aussi que, chez VINCI Immobilier, nous jouons un rôle de pionnier en  la matière car nous avons su maitriser les risques tout en osant nous positionner sur ces projets particulièrement complexes. Nous tirons notre force du maillage territorial qui nous permet d’appréhender les très nombreuses spécificités de ces projets. Chaque projet nous offre un retour d’expérience très complet sur lequel il est précieux de capitaliser pour avancer sur des sujets bien précis. Tout ce réseau, c’est notre force ! »