Publié le 29 nov 2024
Temps de lecture : 5 min
Tendances
Publié le 29 nov 2024
Temps de lecture : 5 min
Face aux défis posés par le ZAN et la crise du logement, les acteurs de l’immobilier cherchent de nouvelles solutions. Parmi elles, la réhabilitation émerge comme une réponse prometteuse. Résidences seniors, de coliving ou étudiants… Nombreux sont les bâtiments tertiaires obsolètes qui sont réhabilités en résidences gérées. A travers ses différents projets, VINCI s’engage pour un nouvel immobilier urbain et apporte une solution concrète aux enjeux sociaux et environnementaux actuels.
Les informations clés
La situation est paradoxale. D’un côté, une crise du logement qui bat son plein et des milliers de français qui peinent à se loger. De l’autre, des millions de m² vacants ou devenus obsolètes. Combiné avec la mise en place de la politique du ZAN (Zéro Artificialisation Nette), ce contexte oblige les acteurs de l’immobilier à chercher des solutions innovantes. VINCI a trouvé une réponse à ces différentes problématiques : la réhabilitation en résidences gérées.
Ainsi, des bâtiments obsolètes renaissent sous forme de résidences étudiants, de logements pour jeunes travailleurs ou encore de résidences seniors. Une solution gagnant / gagnant qui permet de limiter l’étalement urbain tout en redynamisant certaines zones et en proposant une nouvelle offre aux publics qui ont, bien souvent, le plus de difficultés à se loger. De même, la transformation d’un bâtiment tertiaire en résidences gérées est plus pertinente qu’une transformation en logements. Cela s’explique pour plusieurs raisons. D’abord, les résidences étudiants et seniors présentent des caractéristiques qui facilitent la transformation des bâtiments de bureaux. Leur structure repose sur des trames plus régulières que les immeubles de logements, ce qui simplifie l’adaptation des espaces existants. De plus, leur capacité à être occupées rapidement et de manière stable garantit une rentabilité plus sûre.
Un atout pour les investisseurs, mais aussi pour les collectivités locales. Ces résidences contribuent à dynamiser la vie du quartier concerné et renforcer son attractivité. De plus, elles répondent à des besoins locaux spécifiques (logements étudiants, accueil de personnes âgées…). Le tout en limitant l’artificialisation des sols et en valorisant le bâti existant !
Les Arches de la Montat, à Saint-Etienne sont un bel exemple de ce type de projets. A proximité de l’ancienne ZAC de Châteaucreux, ce projet prolonge la transformation du quartier, qui, en l’espace de quinze, a changé de visage. VINCI Immobilier y a effet réalisé le projet Post Weiss un quartier mixte comprenant des bureaux, des logements et des hôtels à Saint-Etienne. Jadis occupée par le siège de Casino, la résidence seniors Ovelia, composée de 112 logements, a ouvert ses portes début 2024. Au cœur du projet, la réhabilitation du bâtiment devenu vétuste respecte néanmoins son identité architecturale. Ainsi, le cabinet d’architectes Jacques Varennes a conservé les arches intérieures existantes, mises en valeur dans hall d’accueil de la résidence. Dans cette même logique, les éléments extérieurs (trottoirs, toits) et les perspectives ont été pensés de manière à s’inscrire parfaitement dans le quartier.
En effet, réhabilitation rime aussi avec préservation. C’est particulièrement le cas quand l’opération prend place dans un bâtiment historique. C’est le cas de la résidence seniors Ovelia de Dijon, qui a ouvert au sein du Courtille Sainte-Marthe à la place de l’ancienne clinique. Chargé d’histoire, le lieu, à l’origine un couvent fondé au XVIIème siècle, a été une clinique jusqu’en 2017. Il était d’autant plus important de lui redonner vie étant donné sa situation, en plein centre-ville. Les travaux de déconstruction et de réhabilitation ont été effectués en concertation avec les élus locaux et les riverains pour limiter au maximum les nuisances. Si certains anciens bâtiments de la clinique n’ont pas été conservés, comme les locaux techniques, les annexes et les garages, le bâtiment conserve son apparence d’origine. Le cloître, les toitures et les escaliers monumentaux ont été réhabilités permettant à la bâtisse de retrouver son élégance passée. Aujourd’hui, la résidence seniors propose 95 logements et de multiples services : salons, bibliothèque, restaurant, salle de sport, espace informatique, laverie… Une belle nouvelle vie pour ce lieu chargé d’histoire.
A Troyes également, une réhabilitation a permis de redonner vie à tout un quartier. Ancien carrefour animé du centre-ville, la place du Grand Hôtel, à proximité de la gare, avait perdu de sa splendeur avec la fermeture de l’hôtel en 2009. Après avoir entamé une requalification globale du quartier de la gare, la municipalité attendait un projet à la hauteur pour remplacer le Grand Hôtel. VINCI Immobilier propose alors d’y remettre du logement, mais géré, en transformant la friche. Désormais, on y trouve une résidence seniors Ovelia de 109 logements, avec un salon de coiffure et d’esthétique, un restaurant, une salle d’activités et une piscine chauffée.
Redonner vie aux bâtiments obsolètes pour répondre au plus près aux besoins des territoires
A côté de la résidence Ovelia, VINCI Immobilier a conçu à Troyes une résidence étudiants Student Factory. Livrée en 2023, elle répondait à un véritable besoin local. Avec l’arrivée de nouvelles écoles et le développement de sa vie étudiante, la ville était en mal de logements adaptés pour accueillir ce type de population. Idéalement placée, en face de la gare, du centre-ville et des lieux d’études, cette résidence Student Factory remplit parfaitement sa mission et permet de redonner vie à ce quartier de la ville qui a enfin retrouvé son animation d’antan pour le plus grand bonheur des Troyens.
Comme à Troyes, la transformation ne se limite jamais vraiment au bâti. Ainsi, à Suresnes, le programme Métamorphose, qui porte bien son nom, transforme deux tours en un projet mixte. Symbole de l’architecture de la fin des années 1970, les grands ensembles ne sont plus vraiment au goût du jour. Ils ont laissé place à un programme dont l’architecture se veut plus contemporaine et qui comprend notamment une résidence de coliving BIKUBE. Elle proposera des appartements privatifs (du studio au 3 pièces), des espaces de vie et des équipements mutualisés : cuisine, laverie, salle de sport… Si elle ciblera principalement les jeunes actifs travaillant à La Défense, BIKUBE sera également ouverte au public via son espace de coworking et son restaurant. Sur ce projet, un important travail a également été réalisé pour revégétaliser le site contribuant à la métamorphose et l’attractivité du quartier.
Photos du concept des résidences Bikube (©Alex Tarin)